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Moon Flamingo

22 juillet 2012

Johnny Cash - At San Quentin

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Contexte et decorum: Cash est en 69 un habitué des concerts en prison, et c'est la troisième fois qu'il vient à San Quentin. Cash est l'homme en noir. Cash traîne une réputation de southern boy accroché aux amphétamines (même s'il est maintenant sobre).
Bref, Cash est Cash.

Créer la connivence
Même s'il ne fréquenta jamais de pénitencer, Cash est comme un poisson dans l'eau au milieu des détenus. Origines prolos, gout pour la défonce et la violence... il ne leur parle pas comme une star a son public, ni même comme à des détenus, mais comme un col bleu à d'autres cols bleus.Par ces interventions constantes, ses blagues et ses provocations, il parvient immédiatement à créer la connivence avec son auditoire, d'autant plus que c'est donc la troisème fois qu'il vient chanter ici. Ainsi il enchaîne les propos fuck the world (le concert est filmé pour une chaîne anglaise, qui selon ce que Cash explique aux taulards, lui a demandé de "faire cette chanson-là, cette chanson-là, etc.". Commentaire de Cash: "j'en ai rien à foutre, je suis ici pour jouer ce que vous voulez et ce que je veux! Alors qu'est-ce que vous voulez entendre?! " Le public est en feu...
Tout au long du concert, ce ne sera qu'éclats de rires, sifflets d'approbation et applaudissements.
Le plus fort étant que jamais Cash ne cherche à forcer le trait, genre "vous et moi on est pareil". Il parle de sa seule et unique nuit en cabane, de ses chaussures chères, etc. Il ne fait pas semblant. L'alchimie fonctionne car tous ces types viennent du même univers, ils ont seulement suivi des trajectoires différentes.

Souffler sur les braises
Cash multiplie les chansons parlant de crimes ou de prison. Il réclame de l'eau et fait une variante de son sketch habituel. Il enchaine les blagues sur les flics et les matons, comme dans l'hilarante Starkville City Jail. L'apogée est atteinte avec la chanson San Quentin, écrite "la veille". Le texte évoque le pénitencier du point de vue d'un taulard: "San Quentin, que crois-tu que tu fais de bien", "San Quentin puisses-tu pourrir et bruler en enfer", "San Quentin, je déteste chacun de tes centimètres carrés" "puisse tes murs tomber et puis-je être vivant pour le raconter"...
Les prisonniers exultent, hurlent, approuvent à grands cris et réclament immédiatement un bis..On n'ose pas imaginer la gueule des matons, le doigt se rapprochant doucement de la détente du fusil, la trouille au ventre que tout ce bordel finisse en émeute.

Boom-chicka-boom
Mais ce qui dirige ce concert d'un bout à l'autre, c'est l'énergie de Cash, cette énergie folle et vibrante qui émane de sa voix, et qui, 30, 40 ou 50 ans après, éléctrise toujours l'auditeur.
Sans parler de la puissance de ce rythme simple et si particulier, boom-chicka-boom, dont Cash, quand on lui demandait comment les Tennessee Two et lui avaient mis au point ce son, disait qu'ils n'étaient tout simplement pas capable de jouer "mieux".
Le groupe fonce à toute blinde, les chansons sont déroulés à une vitesse folle, bien loin du rythme tranquille des versions studios, et l'électricité dynamite le tout.
Ecoutez cette version de Wreck of the old '97 au tempo insensé, les cris de Cash sur les refrains que Carl Perkins martyrise à la guitare.
Plus qu'un chanteur, voir un performeur, Cash est un MC, dans le sens original de Maître de Cérémonie: il tient son public, maîtrise en permanence le spectacle, capable d'emmener le show au bord de l'explosion ou de l'imprégner de gravité et de sérieux pour les morceaux reigieux ou encore l'évocation de feu Luther Perkins...
Les morceaux d'anthologie sont nombreux, ils perforeront vos tympans et vous ne les oublierez jamais, du drôlatique Boy Named Sue que Cash habite totalement au puissant San Quentin ou cette incroyable version de Folsom Prison Blues.

Même la pochette est superbe, et s'associe au contenu pour faire de cet album l'un des plus grands enregistrements live de la musique populaire. Dans le même genre, le seul disque que je vois pouvoir concurrencer At San Quentin serait... At Folsom Prison, enregistré par Cash l'année précédente, mais ce sera pour un autre article.

Tout est dit.

 P.S. Pour juger la bête sur pièce: le documentaire (maladroit) tourné par la chaîne de télé anglaise est visible ici.

 

 

 

 

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12 juillet 2012

Guns'n'Roses - Appetite for destruction

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Comme une descente en hélicoptère de nuit sur Los Angeles. L'appareil va vite, très vite, et se rapproche de plus en plus du sol. On peut voir se rapprocher les panneaux publicitaires du Sunset Trip. On descend encore, jusqu'à se retrouver au dessus d'une énorme décapotable rouge filant à toute berzingue, slalomant entre les voitures et grillant tous les feux. Le conducteur semble fou, comme possédé. Alors que l'on se retourne vers le pilote pour lui parler de ce dangereux maniaque, l'enfoiré nous pousse de l'hélicoptère à coup de rangers. Alors on tombe, bien sûr, on dégringole jusque dans cette décapotable folle, et en fait le conducteur c'est Axl Rose, une bouteille de Jack Daniel's dans une main, un petit tube en verre dans l'autre, et il conduit avec les coudes et se fait des lignes sur le tableau de bord, et quand il remarque enfin qu'on est là il se tourne vers nous et lâche: "Welcome to the jungle!".

Voilà à peu près l'impression que fait le début de Welcome to the Jungle, chanson ouvrant le premier album des Guns'n'Roses.
Le reste est à l'avenant.
Axl Rose montre qu'il est un sacré putain de hurleur, voire même mieux: sur Appetite for destruction, il possède au moins trois "voix" différentes, passant du shouter montant dans les aigus à une voix de basse posée et cool.
Les riffs monstrueux ou les solos tranchants s'enchaînent, les intros instantanément intemporelles aussi, comme sur ce Sweet child o' mine, qui voit d'ailleurs Slash ressortir Tom Verlaine, payer sa dette à Lynyrd Skynyrd et boucler sur des riffs hendrixiens en diable, le tout en une chanson!

Certaines choses vieillissent moins bien, comme la reverb énorme de la batterie sur Paradise City, mais permettent au moins de conférer instantanément un date à cet enregistrement.
Car tout suinte ici les années 80 triomphantes, tout ici nous renvoie au fluo, aux choucroutes peroxydées, aux bandanas. On peut regarder Black Rain ou les Gremlins ou le premier Terminator ou Invasion Los Angeles, que sais-je?

Et cette pochette incroyable, avec ce robot violeur et ce monstre prêt à s'abattre!

Appetite for destruction c'est tout ça, Appetite for destruction c'est la capture de ce qu'a pu représenter une région du monde à un instant très précis de son histoire, et de tout le rayonnement, bon ou mauvais, qu'elle a pu avoir sur le reste de la planète.
Car Appetite for destruction c'est aussi le danger, la décadence, l'hédonisme outrancier et l'arrogance crasse de l'Amérique des années 80.

Ah oui, et aussi un putain de fantastique album de rock'n'roll,.


3 juillet 2012

Weezer - Pinkerton

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Même si Rivers Cuomo considère Pinkerton comme une "énorme et douloureuse erreur qui s'est produite devant des centaines de milliers de personnes", " ce "disque hideux" est une petite perle d'émotions, une plongée en apnée dans la psychologie compliquée de son auteur. Un disque qui remet le rock'n'roll à sa place d'origine: la chambre d'un adolescent frustré, où les magazines porno cachés sous le matelas s'imprègnent lentement de l'odeur des premières cigarettes qu'on tente vainement de dissimuler avec de l'encens. Un disque qui exsude la rage et l'impuissance...
Cuomo y développe ses amours torturées:  relation masochiste avec une fille qui ne le respecte pas mais avec qui il reste pour ne pas être seul, fantasme sans espoir avec une lesbienne, ou rêverie à propos d'une jeune fan à l'autre bout du monde...

Le disque contient un tube  (dans le sens: chanson parfaitement écrite, structurée, produite, le truc qui objectivement, plaira à tout le monde, si tant est qu'il se débouche les oreilles) (The Good Life), où Cuomo s'étale de tout son long dans l'autocomplainte, mais cherche quand même à s'en relever. Musicalement, le morceau contient même une montée en régime dantesque juste après un improbable solo, marquant toute la maîtrise de Cuomo sur son écriture.

Le disque se distingue entre autres par ses intros, que l'on pourrait catégoriser comme suit:
-celles qui cachent bien leur jeu (Across the sea, Falling for you, Pink triangle)
-celles qui tuent, notamment les trois premières dont l'explosive No Other One!

Pinkerton contient également son lot de refrains fracassants, voire parfaits (trop?) (Pink Triangle, The good life).

Derrière tout ça, on sentira un grand sens de la construction pop, peut-être expliquée par l'influence revendiquée de Brian Wilson.
Ecoutez d'ailleurs les changements de rythmes d'El scorcho, ou comment faire une chanson parfaite avec pas grand chose, soit l'essence du rock'n'roll.

Une ballade accoustique bien troussée vient achever ce disque et laisser le sentiment à l'auditeur d'avoir exploré les tourments torturés de son auteur...


Pinkerton, vaguement inspiré de Mme Buterfly de Puccini, étale au grand jour les obsessions de son auteur pour le Japon et y multiplie les références, de Across the sea où il rêve de toucher une jeune fan japonaise, à la pochette illustrée d'une superbe estampe du maître Hiroshige.
Tant pis si Cuomo s'est enterré par la suite, galvaudant son talent d'album en album. Pas grave: il a fait Pinkerton.

1 juillet 2012

Charlie Mingus - The black saint and the sinner lady

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Difficile d'écrire sur cette musique...
Déjà parce que c'est un disque  extrêmement complexe qui se cache sous des atours répétitifs. J'ai l'impression que l'on ne le possède jamais complètement, qu'il conserve toujours des zones d'ombres et de mystère. Ce qui en fait une de ses qualités.
Mais ce n'est pas la seule: cet album est un chef-d'oeuvre, et c'est de là que vient la deuxième difficulté que je rencontre au moment de l'évoquer. En effet, de bien plus grands critiques s'y sont déjà colletés, avec brio, rendant d'avance mon travail bien faiblard en comparaison, et complètement sous influence.
Mais bon, c'est pas une raison de se dégonfler.

Posons le décor:
il est deux heures du matin, quelque part dans Manhattan, il y a plusieurs décennies, à l'époque où NY était encore la ville la plus cool du monde.
Deux heures du matin donc, et le lecteur que vous êtes est assis devant une fenêtre de son minuscule appartement, observant l'activité frénétique des rues 20 étages plus bas. Dans votre main, un double scotch bien tassé, et la bouteille à portée de main suggère que ce verre en sera peut-être suivi d'autres. L'appartement est plongé dans le noir, la seule lumière vient de la rue, la seule lumière fait danser le liquide ambré dans vos yeux, la seule lumière dévoile une lueur étrange dans vos yeux, ils brillent, l'alcool sûrement, mais pas que.
A travers la fenêtre, vous observez cette ville gargantuesque, dense, mortelle, vous ne savez pas si vous devez être fasciné ou répulsé par ce monstre, en fait vous êtes les deux à la fois, alors vous reprenez une gorgée de scotch, l'alcool brûle, déchire, mais finalement apaise, ou du moins aide à mettre les choses en perspective et à conjurer la trouille. Vous décidez que ces deux sentiments ne peuvent pas être incompatibles, la fascination et la crainte, alors ça va un peu mieux. Et vous savez au fond de vous que ce n'est même pas NY qui vous fait cet effet là, mais le monde en général, un univers ténébreux, sombre et aveuglant, un planète qui grouille d'êtres humains mauvais et de personnes réellement pures, un lieu où le soleil laisse toujours sa place à l'obscurité, pour remporter une courte et éphémère victoire au petit matin, bref, c'est la vie et la vie est à la fois fascinante et trouble, belle et inquiétante, dans les mauvais jours on aimerait ne plus jamais sortir de chez soi, dans les bons on se sent capable d'aimer n'importe qui, de pardonner ou Elvis sait quoi encore.
Bref, à travers ma prose alambiquée de pilier de comptoir, vous avez compris que c'est de ce disque que je parle, de la musique sombre et glorieuse, que l'on a envie de chérir et de protéger même si on ne la comprend pas tout à fait, tout en sachant qu'il faut s'en méfier car elle pourrait un jour mordre sans raison la main qui la nourrit...

Tout ce que j'ai écrit plus haut se trouve dans ce disque, et bien plus encore.
Ca a l'air le cliché ultime d'écrire ça, et j'espère qu'après avoir écouté The Black Saint And The Sinner Lady, certains d'entre vous me comprendront un peu: ce disque est l'une des plus parfaites représentations de l'existence qu'il m'ait été donné d'écouter...
En 4 morceaux, même pas 40 minutes de musique, aucune parole...
Pas mal non?


Pour finir, je paye mon tribut aux anciens: sur ce disque de Charlie Mingus, Lester Bangs entendait "des bébés qui naissent, des taxis qui klaxonnent, des couples qui se disputent..."

29 juin 2012

Green Day - Dookie

Green-Day-Dookie-Del-1994-Delantera

Euh, Green Day c'est pas les tocards-toonesques qui s'habillent en noir, se maquillent les yeux et font de gentilles chansons anti-Bush pour des adolescentes en chaleur qui pourraient être leurs filles?
Si, c'est bien eux. Il faudrait d'ailleurs rendre hommage à celui qui a eu l'idée de les envoyer dans cette voie. Il y avait vraiment un créneau à prendre d'un point de vue business/image, et c'était très malin. D'autant plus que leur carrière s'essoufflait....

Mais on s'en fout: Dookie est sorti en 1994, époque ou G.W. baignait encore sûrement dans une flasque de bourbon. Green Day, eux, en étaient à leur troisième album, se faisaient traiter de vendus par les punks pour avoir signé chez Reprise, et s'apprêtaient à changer de dimension. Et Billy Joe Amstrong s'éclatait à jouer au dingue dès qu'une caméra était dans les parages...
Avec Dookie, donc; qui n'est certes pas l'album du siècle, mais qui fonctionne très bien, et contient quelques pépites:

-Longview, avec sa ligne de basse, son alternance pixienne (couplet calme/refrain violent) maîtrisée et ses réflexions de jeune branleur déprimé:
"Ma mère me dit de trouver un boulot, mais elle n'aime pas celui qu'elle a
Quand la masturbation perd son intérêt tu est putain de seul"

-Welcome to paradise, bien troussée.

-Pulling teeth, pure power pop californienne, où l'on comprend l'influence profonde que les parties vocales des Beach Boys ont pu avoir sur des générations de musiciens de style divers. Tous moins talentueux que Brian Wilson, on est d'accord.
A part ça, cette chanson aurait pu être écrite par Weezer.

-Basket Case est une chanson compliquée à juger: quiconque a un jour approché une Playstation dans les années 90 ne peut pas s'empêcher de voir les images d'un jeu de snow/skate board, course de voitures ou autres du même genre en entendant cette chanson.
Qui est bonne. Et c'est heureux.

-She: à écouter pour cette intro superbe avec ce phrasé "décalé". La chanson est pas mal; le texte, disons, correct si on 16 ans, mais cette intro...

-When I come around: la putain de grande chanson du disque. Parfaite dans son genre, Armstrong semble chanter à côté en permanence, mais ça marche, "I'm a loser and a user so I don't need no accuser", le petit solo final qui semble venir d'ailleurs, et ce riff qui défouraille.

Amen.

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27 juin 2012

AIR - Talkie Walkie

Air-Talkie-Walkie-Del-2004-Delantera

D'une certaine manière, Air préfigure l'homme du 21è siècle à travers sa musique. Voyageuse, légère mais nourrie de sentiments, brumeuse, n'ayant peur ni des machines ni du futur.
Universal traveler, tiens, sur l'album Talkie Walkie. Le morceau à écouter dans un avion filant vers le Japon. Le narrateur nous évoque, sans précisions ni détails, son voyage permanent, tel un citoyen du monde moderne. Mais ici, point de solitude: il a rencontré plein de gens dans sa vie, aux quatres coins du monde des amis qui s'intéressent à lui, il se sent partout chez lui. Le voyage n'est pas ici synonyme de tristesse et d'aéroport vide.
Ecoutez donc ça le I-pod sur les oreilles, contemplant les nuages au dessus de l'océan, en attendant que l'hôtesse amène le repas.

Ce qui aussi préfigure l'homme du 21 ème siècle, c'est le rapport au voyage. Pas question de prendre son sac sur le dos pour partir faire de l'autostop, ou de se perdre au milieu des papous pour manger des vers.
C'est une forme de voyage moderne, qui s'inscrit dans un monde où l'espace temps est déformé (Montréal-Tokyo, une escale, 17h: c'est beaucoup et rien en même temps).
Bref.
Ce rapport au futur, à mon sens, se retrouve ausssi dans d'autres thématiques de l'album: la technologie, l'espace, la science... pas de bouga bouga donc, mais cela ne veut pas dire pas de sentiments ni d'émotions.
Prenons Alone in Kyoto: j'ai une fois été seul à Kyoto, un peu ivre, regardant par la fenêtre de mon hôtel. Bien qu'il soit minuit passé, des gens continuaient à sortir et entrer dans l'immense gare de l'autre côté de la rue. J'écoutais cette chanson de Air au casque, et bien que je sois à peu près sûr qu'ils ont écrit le morceau en pensant aux temples magnifiques de l'ancienne capitale du Japon, ça fonctionnait. Très bien même.
Cet intérêt pour le futur ne veut pas dire négation du passé:ne serait-ce que par l'utilisation du koto sur cet album. Et les références. Enfin, de toute façon, un musicien ne peut pas se détacher du passé, ou alors cela voudrait dire qu'il n'a jamais écouté de musique... ce qui serait quand même embêtant.

Poursuivant sur les références, je change de disque (gniarf!): Lucky and unhapy, sur 10000Htz legend - ce synthé complètement carpenterien, à un point tel qu'on s'attend à voir Snake Plissken débarquer à la fin de l'intro...
Donc oui, référence à un musicien passé... dont la musique accompagne un film d'anticipatiion, donc un futur potentiel!
Bref encore, le rapport  au Japon, bien présent dans cet album puis dans d'autres, outre l'utilisaton du koto, me parait aussi symptomatique: le Japon est - et j'écris sans clichés - le pays le plus avancé technologiquement, donc dans certaines formes relationelles modernes aussi.... largement en avance sur le reste du monde dit civilisé... il ne s'agît pas d'un jugement de valeur, mais d'un constat, et je ne saurais dire si cela est bien ou non. Mais c'est un fait, et l'avenir.
Si vous voulez faire vous même l'universal traveler, promenez vous un jour dans le centre commercial de Fukuoka, jusqu'à ce que vous croisiez un robot parlant 2 langues, doté d'un écrant tactile présentant le plan du mall et le boutiques, et capable de se promener indéfiniment pour renseigner les gens... Ca pourrait être ailleurs, bien sûr, mais gageons que l'impression ne serait pas la même.

27 juin 2012

Mise sur orbite

 

Le lancement de la mission spatiale Moon Flamingo a lieu aujourd'hui, mercredi 27 juin 2012. Que cette date reste à jamais gravée sur les rutilantes tablettes de l'Histoire.

Voici ce que vous découvrirez au cours de ce voyage intersidéral: de la musique, bien sûr, mais pas n'importe laquelle.

De celle capable de changer votre vie, de vous rendre fou ou amoureux, ou encore fou amoureux. Des disques majeurs, des claques interstellaires, une pluie d'étoiles filantes...

En gros une vision subjective mais parfaite de la meilleure musique existante depuis 1950.

Parfaite car, tenez-vous le pour dit, Moon Flamingo détient la vérité en matière de pop music, et n'a qu'un objectif: tenir la chandelle.

F.T.W.

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